[b]« Cette relation. Tu peux largement obtenir du sexe autre part tu le sais bien. »[/b] Jules leva les yeux au ciel en soupirant. Qu'est-ce qu'il pouvait s'en moquer des autres femmes ! Il n'y en avait qu'une qu'il aimait, et une autre qui avait droit de poser les mains sur lui. Aucune n'avait su l'obséder autant, lui faire tourner la tête. Mais en voyant Azraël lui tourner le dos pour ouvrir sa serrure, il comprit que c'était terminé. Elle avait fait son choix. Jules eut la sensation que son cœur se brisait une seconde fois ; il avait envie de hurler, de détruire le monde autour de lui. Comment osait-elle partir comme ça, après avoir foutu le bordel dans sa vie ? [i]Je te hais Azraël, je te hais,[/i] se retint-il de dire, dents et poings serrés. Il se résigna et s'apprêta à la planter là, quand la jeune femme laissa retomber ses clés dans son sac et fonça dans sa direction, prenant d'assaut ses lèvres. Il frémit, se délectant de la caresse de sa main sur sa nuque, dans ses cheveux. [i]Il avait gagné.[/i] Ses bras se refermèrent autour de son corps frêle qu'il serra contre le sien dans un désir brûlant de ne pas la laisser partir encore une fois. Elle était sienne tant qu'il le désirerait. Sa langue caressa les lèvres de sa maîtresse de façon provocatrice, victorieuse. Pourtant, Jules avait bien cru qu'Azraël allait couper court à leurs étreintes nocturnes dont il n'arrivait plus à se passer. [color=#b55555]« Je me fous d'obtenir du sexe autre part. »[/color] souffla-t-il entre deux baisers. Sa main gauche glissa sous son tee-shirt pour caresser son dos avec tendresse et envie, tandis que sa main droite, posée sur sa hanche, la maintenait fermement contre lui. [color=#b55555]« Je ne serais pas là, sinon. »[/color] conclue-t-il, la voix plus grave que d'habitude. Signe ostensible de désir qu'il tentait vainement de refouler. Puis, doucement, Jules relâcha Azraël. Essoufflé par les baisers passionnés qu'ils venaient d'échanger et son corps bouillonnant, il la regarda quelques secondes avant de passer une main dans ses cheveux et déclarer : [color=#b55555]« Je ne suis pas du genre à coucher avec n'importe qui, juste pour le sexe. Si j'ai cédé avec toi, c'est parce qu'il se passe un truc entre nous. Et je sais que tu le ressens aussi. »[/color] Une attraction hors du commun, malsaine, déroutante. Mais plus que de l'embrasser ou de la sentir contre lui, à l'instant présent, Jules avait besoin de parler. De partager ce qu'il ressentait, en espérant ne plus jamais avoir à le faire. Il ne faisait part de ses sentiments qu'à sa femme, à sa sœur, ou ses meilleurs amis. Il détestait cette impression de faiblesse et de vulnérabilité ; quelqu'un qui connaissait nos doutes et nos peurs était en mesure de nous détruire. [color=#b55555]« Cette relation n'a rien de beau, d'enviable, de sain. Et je ne crois pas que tu aies pris la bonne décision en n'entrant pas chez toi. Mais je crois par contre qu'on était faits pour se rencontrer, et qu'on doit laisser les choses se faire jusqu'à ce qu'on en ait marre tous les deux. Ça finira bien par s'arrêter naturellement, un jour ou l'autre ... »[/color] Jules fronça les sourcils, pour essayer de s'imprégner de ces dernières paroles et s'en convaincre.

L'homme décida qu'il était temps de se taire. Il se contenta de regarder Azraël en silence, bras croisés sur son torse. Il oscillait à présent entre la colère, la peur, la fatigue. Des sensations fortes qui lui permettaient de tenir debout, alors qu'il aurait donné n'importe quoi pour s'écrouler. [color=#b55555]« Tu devrais rentrer maintenant. »[/color] souffla-t-il en faisant un bref signe du menton en direction de la porte. Jules n'était pas certain de vouloir se séparer d'elle maintenant, mais elle avait bu, et la colère grondait toujours au fond de son cœur. Cette plénitude retrouvée lorsqu'Azraël avait fait demi-tour ne durerait pas, il le savait. En l'espace d'un instant, elle ou lui sortirait de nouveau de ses gonds, prêt à détruire l'autre sans ménagement. C'était de cela qu'était faite leur relation : de méchanceté, de violence, de domination. Ils voulaient tous les deux avoir le dessus pour ne pas avoir à souffrir, et se faisaient par conséquent encore plus mal. Chaque jour un peu plus, jusqu'à ce que l'un d'eux plie genou et s'effondre. Pourtant, une part de Jules s'offusquait, grondait brutalement dans sa poitrine, lui rappelait à quel point Azraël avait déjà été confrontée aux ténèbres par le passé et qu'il devait la protéger. Mais il en était incapable, à cause de sa femme. A cause de la culpabilité qui rongeait son cœur et son esprit. C'était sa femme qu'il aimait, c'était elle qu'il devait protéger au lieu de commencer à s'attacher doucement mais sûrement à Azraël.

[b]« Cette relation. Tu peux largement obtenir du sexe autre part tu le sais bien. »[/b] Jules leva les yeux au ciel en soupirant. Qu'est-ce qu'il pouvait s'en moquer des autres femmes ! Il n'y en avait qu'une qu'il aimait, et une autre qui avait droit de poser les mains sur lui. Aucune n'avait su l'obséder autant, lui faire tourner la tête. Mais en voyant Azraël lui tourner le dos pour ouvrir sa serrure, il comprit que c'était terminé. Elle avait fait son choix. Jules eut la sensation que son cœur se brisait une seconde fois ; il avait envie de hurler, de détruire le monde autour de lui. Comment osait-elle partir comme ça, après avoir foutu le bordel dans sa vie ? [i]Je te hais Azraël, je te hais,[/i] se retint-il de dire, dents et poings serrés. Il se résigna et s'apprêta à la planter là, quand la jeune femme laissa retomber ses clés dans son sac et fonça dans sa direction, prenant d'assaut ses lèvres. Il frémit, se délectant de la caresse de sa main sur sa nuque, dans ses cheveux. [i]Il avait gagné.[/i] Ses bras se refermèrent autour de son corps frêle qu'il serra contre le sien dans un désir brûlant de ne pas la laisser partir encore une fois. Elle était sienne tant qu'il le désirerait. Sa langue caressa les lèvres de sa maîtresse de façon provocatrice, victorieuse. Pourtant, Jules avait bien cru qu'Azraël allait couper court à leurs étreintes nocturnes dont il n'arrivait plus à se passer. [color=#b55555]« Je me fous d'obtenir du sexe autre part. »[/color] souffla-t-il entre deux baisers. Sa main gauche glissa sous son tee-shirt pour caresser son dos avec tendresse et envie, tandis que sa main droite, posée sur sa hanche, la maintenait fermement contre lui. [color=#b55555]« Je ne serais pas là, sinon. »[/color] conclue-t-il, la voix plus grave que d'habitude. Signe ostensible de désir qu'il tentait vainement de refouler. Puis, doucement, Jules relâcha Azraël. Essoufflé par les baisers passionnés qu'ils venaient d'échanger et son corps bouillonnant, il la regarda quelques secondes avant de passer une main dans ses cheveux et déclarer : [color=#b55555]« Je ne suis pas du genre à coucher avec n'importe qui, juste pour le sexe. Si j'ai cédé avec toi, c'est parce qu'il se passe un truc entre nous. Et je sais que tu le ressens aussi. »[/color] Une attraction hors du commun, malsaine, déroutante. Mais plus que de l'embrasser ou de la sentir contre lui, à l'instant présent, Jules avait besoin de parler. De partager ce qu'il ressentait, en espérant ne plus jamais avoir à le faire. Il ne faisait part de ses sentiments qu'à sa femme, à sa sœur, ou ses meilleurs amis. Il détestait cette impression de faiblesse et de vulnérabilité ; quelqu'un qui connaissait nos doutes et nos peurs était en mesure de nous détruire. [color=#b55555]« Cette relation n'a rien de beau, d'enviable, de sain. Et je ne crois pas que tu aies pris la bonne décision en n'entrant pas chez toi. Mais je crois par contre qu'on était faits pour se rencontrer, et qu'on doit laisser les choses se faire jusqu'à ce qu'on en ait marre tous les deux. Ça finira bien par s'arrêter naturellement, un jour ou l'autre ... »[/color] Jules fronça les sourcils, pour essayer de s'imprégner de ces dernières paroles et s'en convaincre.

L'homme décida qu'il était temps de se taire. Il se contenta de regarder Azraël en silence, bras croisés sur son torse. Il oscillait à présent entre la colère, la peur, la fatigue. Des sensations fortes qui lui permettaient de tenir debout, alors qu'il aurait donné n'importe quoi pour s'écrouler. [color=#b55555]« Tu devrais rentrer maintenant. »[/color] souffla-t-il en faisant un bref signe du menton en direction de la porte. Jules n'était pas certain de vouloir se séparer d'elle maintenant, mais elle avait bu, et la colère grondait toujours au fond de son cœur. Cette plénitude retrouvée lorsqu'Azraël avait fait demi-tour ne durerait pas, il le savait. En l'espace d'un instant, elle ou lui sortirait de nouveau de ses gonds, prêt à détruire l'autre sans ménagement. C'était de cela qu'était faite leur relation : de méchanceté, de violence, de domination. Ils voulaient tous les deux avoir le dessus pour ne pas avoir à souffrir, et se faisaient par conséquent encore plus mal. Chaque jour un peu plus, jusqu'à ce que l'un d'eux plie genou et s'effondre. Pourtant, une part de Jules s'offusquait, grondait brutalement dans sa poitrine, lui rappelait à quel point Azraël avait déjà été confrontée aux ténèbres par le passé et qu'il devait la protéger. Mais il en était incapable, à cause de sa femme. A cause de la culpabilité qui rongeait son cœur et son esprit. C'était sa femme qu'il aimait, c'était elle qu'il devait protéger au lieu de commencer à s'attacher doucement mais sûrement à Azraël.