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 tous rps d'un coup

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SELWYN
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Mar 27 Jan - 13:18

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t'es tranquille, perché sur ton muret abimé, et soudain y a tous ces gens qui se mettent à gueuler.
tu baisses les yeux, et à tes pieds y a cette meute d'ados enragés, prêts à bouffer une fille qui arrive à les semer.
pourquoi s'en prennent-ils à une pauvre nana, qui semble être bien trop intelligente pour cette bande de rat ?
le monde va mal, le monde meurt de faim, ils ont peut-être bien décidé qu'ils voulaient se la mettre sous la main.
t'aimes pas trop l'injustice, ou alors t'as peur pour elle parce que tu la connais vite fait, et du coup tu décides de sauter de l'autre côté pour la rattraper.
cet endroit, tu le connais (presque) comme ta poche, tu en as découvert les secrets,
les raccourcis,
et les lieux à éviter.
babel, terre nouvelle.
ses cheveux blonds attirent ton regard, au moment où elle rentre dans l'église.
en silence, tu la suis,
l'observes tandis qu'elle se joue d'un dieu en lequel tu ne crois pas,
et à cette bâtisse sacrée qui semble, pour l'heure, un peu profanée.
la fille inconnue connue rentre dans le confessionnal sans t'avoir vu appuyé les bras croisés à l'entrée,
et avec un sourire amusé, tu vas t'asseoir de l'autre côté. t'as pas grand chose à confesser, ou peut-être toute ta vie entière, alors tu préfères te taire à ce sujet.
seigneur, j'ai péché.
un petit rire s'échappe de tes lèvres, respectueux et discret. tu as beau ne pas croire en dieu, tu n'es pas là pour te moquer.
j'ai vu une fille courir comme une dingue, poursuivie par des mecs un peu tarés. je l'ai trouvée jolie, alors je l'ai suivie aussi en espérant pouvoir lui sauver la vie. passer pour un héros, un mec bien. est-ce que ça fait de moins un fou ?
tu te tais et t'appuies contre le mur de bois, en te demandant ce qui a pu – enfin – te pousser à lui adresser la parole.
cette fille-là aurait pu rester à jamais une inconnue.
jusqu'à maintenant, ça marchait ainsi entre vous :
quelques regards, un sourire, dans les moments de folie.
elle n'était que cette fille trop jolie que tu croises dans les rues.
tu sursautes quand sidney descend pour te serrer contre elle.
d'abord les bras ballants,
tu décides enfin de la serrer contre toi doucement.
ma mère t'aime bien tu sais. elle me parle tout le temps de toi. elle espérait qu'on ait des enfants avant qu'elle meure, mais elle a compris que ça ne se passera pas comme elle l'entend.
sidney fait partie du passé,
et ça t'as eu du mal à le lui faire encaisser.
elle comprend pas ta lubie d'aimer deux filles en même temps,
et surtout de les aimer sincèrement,
naturellement.
toi ça te rend vivant.
t'es triste de la décevoir avant sa mort,
mais qu'y peux-tu, alors qu'elle t'a dit que ta vie continue ?
tu embrasses le front de sidney,
caresses ses cheveux que tu aimes tant,
finis par la relâcher.
c'est petit ici, tu n'aimerais pas qu'on raconte que tu te tapes une troisième fille,
histoire d'achever de détruire ta réputation de poltron.
tu sors encore une fois ton paquet de ta poche,
pour en tirer un bâton de poison que tu fourres entre tes lèvres
comme s'il s'agissait de la libération.
ce serait sympa que tu passes à la maison.
tu ne veux pas la confronter à la mort,
pas après la perte de son frère,
mais ça ferait sûrement plaisir à ta mère.
elle a toujours préféré sidney à toi, de toute façon,
toi, son propre garçon.
si elle savait, sidney, combien de baffes et d'insultes tu as pu te ramasser,
parce que ta mère voyait en toi le mari qui s'était barré avec une minette
des beaux quartiers !
tu l'as détestée, c'est peut-être pour ça que toi aussi tu t'es taillé,
mais maintenant tu te rends compte que tu l'aimes plus que tu ne la hais.
j'imagine que la vie a suivi son cours toutes ces années ici, qu'il ne s'est rien passé. comme si le temps était figé. non ?
tu peux t'adresser à n'importe qui,
ils te répondront tous pareils :
c'est comme quand tu es parti.
je comprends pas qu'on puisse vouloir vivre pour l'éternité.
si l'éternité est aussi longue que le temps ici,
tu comprends pourquoi les gens préfèrent lâcher la vie.
La réaction de Tigris te surprit. Toi qui pensais qu'elle allait faire la gueule, elle t'ordonna de la suivre et tu obéis, sans certitude de ce qui allait t'arriver. Tu obéis encore quand elle te demande de t'allonger sur le lit, et lâchas un soupir d'indignation. Elle n'avait pas l'air d'avoir compris que tu n'en n'avais pas envie. Tu allais étrangler cette gamine. Quoi que tu ne pouvais t'en prendre qu'à toi-même, c'était toi qui l'avait amenée ici. Tu la prochaine fois, tu réfléchirais mieux avant de prendre des décisions irréfléchies. Tu écarquillas les yeux quand elle s'assit sur tes fesses avant de poser ses mains glacées sur toi. Pourtant, tu ne pus t'empêcher de sourire : tu l'avais mal jugée, Tigris ne t'avait pas amené ici pour baiser. Depuis quand prenait-elle le temps de s'occuper de toi ? C'était surprenant. Un frisson parcourut ton être tout entier quand son souffle caressa ton oreille; tu fermas les yeux, souris encore. [color=DarkCyan]« Si tu masses les gens quand tu es en colère, je crois que je te mettrai en colère plus souvent. »[/color] murmuras-tu d'une voix rauque, avant de te taire pour apprécier la douceur et la fermeté de ses doigts sur ton corps. Tigris n'était pas une experte, mais c'était largement assez agréable pour que ça dure comme ça pour l'éternité. Tu chasses ces pensées de ta tête : Tigris et éternité ne devaient pas se trouver dans la même phrase. C'était trop dangereux de penser ainsi. [color=DarkCyan]« C'est très agréable, Tigris. »[/color] dis-tu dans un souffle pour l'encourager. Si tu n'étais pas concentré sur ce qu'elle était en train de faire, tu te serait certainement endormi. Tu profitas un moment de ces caresses puis bougeas afin de l'obliger à se relever et t'asseoir. Tu l'attrapas par les hanches pour qu'elle s'assoie à califourchon sur toi et déposas tes lèvres sur sa joue pendant ce qui sembla durer une éternité. [color=DarkCyan]« Merci. J'avais besoin de ça. »[/color] lâchas-tu enfin, sincère, les yeux brillants. Il te faudrait bien plus qu'un massage pour aller mieux, mais rien que Tigris ne puisse faire. Tu étais le seul responsable de ta chute, et a contribution était largement bénéfique. [color=DarkCyan]« A vous maintenant, princesse. Dommage, vous êtes horriblement sexy avec cette chemise. »[/color] Tu lui ôtas le tissu blanc que tu jetas par terre et donnas une petite tape sur les fesses pour qu'elle s'allonge à son tour sur le ventre. Serein, tu déposais tes lèvres sur sa nuque, descendis le long de sa colonne vertébrale que tu couvrais de baiser pour t'attaquer à l'attache son soutien gorge. Une fois son dos dégagé, que tu imitas ses gestes à elle, avec un peu plus de poigne. [color=DarkCyan]« T'es vraiment mince, j'ai l'impression que je vais te casser. Il faut que tu prennes du poids. »[/color] la grondas-tu d'une voix douce. C'était l'une des choses les plus érotiques que vous ayez faites tous les deux, exception faite de votre rencontre où tu l'avais longuement douchée puis mise au lit. Elle s'était accrochée à toi désespérément, t'avait regardé comme aucune autre avant elle ne l'avait fait. Cette rencontre resterait gravée dans ta mémoire comme l'une des plus intenses de ta vie, et surtout la plus destructrice. [color=DarkCyan]« On pourrait sortir, après, qu'en dis-tu ? Aller marcher, aller boire un café, faire du shopping, ou que sais-je. »[/color] Tu ne t'attendais pas vraiment à ce qu'elle accepte. Tigris considérerait certainement que ça ressemblait trop à des activités de couple, ce à quoi tu donnerais toi aussi raison. Néanmoins, tu n'avais pas la moindre envie de rester ici à te disputer avec elle, et comme vous n'étiez pas du genre câlins-bisous, vous n'alliez pas passer la soirée à vous regarder dans le blanc des yeux en silence. Tigris avait peut-être raison quand elle disait que tu la négligeais, l'abandonnant dans cette chambre trop grande pour elle pendant que tu allais travailler ou t'amuser. Tu lui offrais enfin la possibilité de profiter des lieux, et de toi, sous un autre jour. [color=DarkCyan]« Après tout tu es mon assistante, je n'ai pas à te demander ton avis. »[/color] ajoutas-tu dans un petit rire, avant de te pencher vers elle pour mordiller son épaule. Tes mains agrippèrent ses hanches, remontèrent le long de son corps et tu t'allongeas sur son dos poisseux à cause de l'huile en douceur. [color=DarkCyan]« Ce n'est pas que je n'ai pas envie de toi, tu sais. Je suis juste fatigué. »[/color] soufflas-tu.
Le problème avec Anja, c'était que Tobias ne savait pas quels sujets aborder sans risquer de la blesser. A en juger par son regard au moment où il évoqua son père, il venait de tomber sur un terrain glissant. Il se maudit de lui avoir posé la question de but en blanc, mais remercia – encore une fois – Anja pour sa patience. Cette fille était un cadeau du ciel; peut-être que Tobias finirait par retourner à l'église. Il sourit doucement en lui caressant la main du bout des doigts. [color=DarkCyan]« Je suis désolé, si j'avais su j'aurais attendu avant d'en parler. »[/color] Voilà que Tobias le maladroit arrivait déjà. Il avait pensé avoir un peu de répit avant de jouer les abrutis, mais visiblement c'était raté. [color=DarkCyan]« Mes parents sont … Très stéréotypés. Grands avocats, trop riches pour leur propre bien, qui pensent que le monde leur est dû. Je ne les déteste pas, mais dès que j'ai eu l'occasion de partir, je l'ai fait. Je suis resté le plus longtemps possible pour Priam, Violet et Katie, mais j'ai fini par craquer. »[/color] A l'époque, Tobias avait énormément culpabilisé de les laisser derrière lui. Il avait de ce fait pris un appartement pas trop loin de la maison familiale, pour qu'ils viennent s'y réfugier dès qu'ils le voulaient. Après son départ de Dallas, il l'avait même laissé à leur disposition pour qu'ils continuent d'avoir un refuge [i]Anti-Parents-Yaxley.[/i] [color=DarkCyan]« On ne choisit pas ses parents, mais on peut choisir la famille qu'on veut fonder, et c'est le plus important. »[/color] conclue-t-il en déposant un baiser sur les doigts d'Anja, avant de la relâcher au moment où la serveuse apportait leurs consommations. Il ne lui accorda pas un regard, se contentant de lever son verre dans la direction de la jeune femme qui lui faisait face. A quoi pouvaient-ils bien trinquer ? A leur relation naissante ? A leurs situations familiales respectivement peu enviables ? A ce monde trop grand pour eux, mais qui serait plus facile à vivre à deux ? [color=DarkCyan]« A nous. »[/color] C'était un bon résumé de tout ce à quoi ils pouvaient trinquer. Un départ parfait.
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Mer 28 Jan - 19:50

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Tobias n'était pas un homme très sociable ni extraverti. S’afficher, se montrer, se donner en spectacle était une activité à laquelle il ne s’adonnait que lorsqu’il y était véritablement obligé. Il y avait pourtant une exception à la règle : ses interventions en cours, en prison ou dans les hôpitaux. Apprendre aux autres à aimer et comprendre la littérature était un véritable bonheur, tant et si bien qu’il était à présent reçu son agrément lui permettant d’enseigner de temps à autre, quand l’envie lui prenait. L’université de Burlington n’était pas ce qu’il se faisait de mieux en matière d’enseignement, mais le niveau était correct et l’ambiance bien plus sympa que l’université de Dallas dans laquelle il avait suivi ses études de droit, plus de dix ans auparavant. [color=DarkGoldenRod]« Bonjour, Monsieur ! »[/color] roucoula une étudiante visiblement à la bourre en passant à côté de lui en courant. Il n’eut pas le temps de répondre que déjà elle était entrée dans l’amphithéâtre, à la recherche d’une des rares places encore disponibles. C’est avec un sourire discret et assuré qu’il entra à son tour, ravi de l’attention que lui portaient les élèves ici. Ce n’était pas toujours le cas au lycée, quoi que les filles étaient, de manière générale, assez assidues. Le côté auteur torturé semblait faire son petit effet, effet qu’il ne cherchait pourtant absolument pas. [color=IndianRed]« Bonjour à tous. Je suis ravi de vous voir aussi nombreux cette semaine encore. »[/color] Et le cours commença, dans le silence le plus complet. C’est alors que son regard azur fut attiré par une chevelure sans pareille, reflets d’or qu’il ne connaissait que trop bien. Violet. Son cœur manqua un battement en voyant sa sœur assise dans les rangs : que faisait-elle ici ? Tobias tenta de ne pas laisser entrevoir son trouble et se concentra sur le cours qu’il était en train de donner, avec la ferme intention de demander des comptes à sa cadette une fois le cours terminé.

[center] ✽✽✽[/center]


Contrairement aux semaines précédentes, le temps lui avait paru bien trop long. Des dizaines de questions envahissaient son esprit à propos de la présence de sa sœur, questions qui brûlaient de franchir la barrière de ses lèvres. Ce fut avec un soulagement difficilement dissimulé qu’il accueillit la sonnerie trop académique annonçant la fin du cours. Il salua un à un les élèves qui lui décochaient des sourires si intenses qu’ils en devenaient intimidants, attendant que Violet arrive à son tour. Si elle essayait de se dérober, il se rendrait chez elle le soir-même pour la voir, de toute façon. Heureusement, sa sœur eut l’intelligence de venir d’elle-même. Elle avait certainement une bonne excuse pour être ici, alors qu’elle aurait dû être sur les bancs des cours de droit. Ses paroles t’arrachèrent un petit rire – un peu forcé, ou nerveux, ou les deux – et tu attendis qu’elle dépose un baiser sur ta joue pour répondre : [color=IndianRed]«  Mon étudiante, hein ? Je ne savais pas que tu suivais des cours de littérature ! T’imagines ma surprise quand j’ai appris que ma sœur se rendait à des cours qu’elle n’était pas sensée suivre ? »[/color] C’était un juste retour des choses. Tobias rangea lentement ses affaires dans son cartable de cuir un peu défraîchi. Il ne faisait guère attention à ses affaires, la tête dans les nuages, les pensées perdues à des milliers de kilomètres dans l’univers. [color=IndianRed]«  Je ne suis pas vraiment professeur. Juste intervenant, pendant cinq semaines. Mais moi, j’ai une raison valable d’être ici. Toi, par contre … »[/color] Un sourire amusé se dessina sur ses lèvres, tandis que ses sourcils prenaient un pli plus sévère. L’écrivain boucla son sac et s’assit sur le bord du bureau. Maintenant que l’ensemble des élèves avait quitté l’amphithéâtre et qu’ils étaient seuls, ils pouvaient parler plus facilement. Il la toisa curieusement, attendant que Violet se confesse d’elle-même. Un exercice trop compliqué pour une étudiante en droit qui savait qu’il valait mieux garder le silence plutôt que de dire une connerie qui serait retenue contre elle. [color=IndianRed]«  Qu’est-ce que tu fais là, hein ? T’as abandonné le droit ? C’est pour un garçon ? Ou peut-être que tu mourrais d’envie de me voir ? »[/color] Son sourire se mut en une moue innocente et enfantine ; déstabiliser les gens par ses changements d’humeur, Tobias savait faire. Il n’en restait pas moins parfaitement sérieux, et Violet allait devoir faire extrêmement attention à sa réponse. Parce qu’il était quand même responsable d’elle à Redwood Hills vu que leurs chers parents avaient décidé (une fois de plus) de lui léguer l’éducation de ses cadets, et qu’il n’allait pas laisser la jolie blonde prendre le même chemin que sa sœur jumelle qui aurait dû suivre des cours d’organisation de soirée, si cela avait existé. Le professeur dispensant le cours suivant entra dans la pièce. [color=IndianRed]« Nous avons terminé, nous vous laissons la place. »[/color] expliqua Tobias en prenant sa sœur par le bras (le plus délicatement possible, bien que ce soit tout relatif) pour l’entraîner à l’extérieur de l’amphithéâtre. Il la relâcha une fois dehors et enfonça sa main libre dans sa poche. Il n’aimait pas beaucoup qu’on le regarde, et la présence de Violet à ses côtés ne rendait les choses que plus pénibles. Lui qu’on ne voyait jamais avec une femme et évitait soigneusement la compagnie de ses étudiantes pour ne pas être victime de rumeurs déplacées s’affichait à présent avec une jeune femme à la beauté
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Dim 1 Fév - 15:46

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J’sais pas si je peux sortir comme ça devant Ava, pas après ce qu’il s’est passé. C’est que je ne voudrais pas davantage la choquer. J’observe mon reflet, tape sur mes joues, soupire. Il est trop tard pour faire machine arrière, j’ouvre la porte et la découvre sur le canapé avec le repas et ses longues jambes trop nues.
Je détourne le regard pour le poser sur Betty, seule trace d’innocence dans la pièce qui me permette encore de garder la tête haute. Allongée sur le dos, ses petits obstinément serrés, c’est à elle que je dois penser. Pas à moi, pas à Ava. Betty. Seulement Betty.
Je me laisse tomber sur le canapé, le plus loin possible d’Ava, et mange difficilement ce qu’on nous a apporté. Je n’ai même pas faim, le cœur et l’estomac noués.
Et puis le silence dure une éternité.
Et puis Ava craque et décide de le briser.
Je ne sais pas ce que je ressens, si c’est de la tristesse ou de la pitié, ou peut-être tout ça en même temps, à moins que ce ne soit de l’abattement. Je pose à mon tour les affaires par terre et les repousse plus loin, avec le pied, pour éviter de marcher dedans quand je devrai me lever (si je me connais, ça arrive tout le temps).
[color=DarkCyan]« Putain Ava, t’as pas à mentir sur des choses comme ça ! »[/color]
Je me lève pour m’approcher de l’armoire et attraper une couverture. Je me sens trop nu, trop vulnérable, et trop en colère pour rester à ma place. Je retourne m’asseoir sur le canapé avec la couverture sur les épaules et l’air irrité. Qu’est-ce qu’elle croit, que je vais laisser passer ?
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Dim 8 Fév - 11:37

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Je ne dis rien,
Je me contente de regarder Ava et de serrer les dents (et les doigts autour des verres) pour ne pas lui répondre plus méchamment que je voudrais.
Lui dire [i]« pourtant y avait pas de quoi rire, et puis j’ai aucune envie de m’entendre avec ton abruti d’ami, moi j’côtoie pas les gamins, sauf toi, mais je ne devrais même pas te parler, Ava. »[/i]
Elle a l’air triste.
Y a plus cette lueur de bonheur dans ses yeux, celle que je regardais pendant des heures, il y a à peine une semaine.
Je repose un instant la bière d’Alicia sur le comptoir pour lever la main vers sa joue.
Je me brûle contre sa peau, j’effleure sa lèvre de mon pouce, cette lèvre qu’elle n’arrête pas de mordiller. Heureusement, Jim est absorbé par la disposition des boules sur le billard et Alicia par une conversation qu’elle mène avec une de ses amies. Personne ne me voit la toucher, personne ne sait à quel point je peux l’aimer.
« Je t’ai dit de prendre soin de toi. »[/color]
Je la relâche et récupère la bière pour ne pas caresser davantage ces lèvres que j’ai envie d’embrasser.
(Et puis je n’ai aucune envie de jouer avec ton [i]ami[/i], Ava. »
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Dim 8 Fév - 12:09

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Je ne dis rien,
Je me contente de regarder Ava et de serrer les dents (et les doigts autour des verres) pour ne pas lui répondre plus méchamment que je voudrais.
Lui dire [i]« pourtant y avait pas de quoi rire, et puis j’ai aucune envie de m’entendre avec ton abruti d’ami, moi j’côtoie pas les gamins, sauf toi, mais je ne devrais même pas te parler, Ava. »[/i]
Elle a l’air triste. Y a plus cette lueur de bonheur dans ses yeux, celle que je regardais pendant des heures, il y a à peine une semaine.
Je repose un instant la bière d’Alicia sur le comptoir pour lever la main vers sa joue.
Je me brûle contre sa peau, j’effleure sa lèvre de mon pouce, cette lèvre qu’elle n’arrête pas de mordiller. Heureusement, Jim est absorbé par la disposition des boules sur le billard et Alicia par une conversation qu’elle mène avec une de ses amies. Personne ne me voit la toucher, personne ne sait à quel point je peux l’aimer.
[color=DarkCyan]« Je t’ai dit de prendre soin de toi. »[/color]
Je la relâche et récupère la bière pour ne pas caresser davantage ces lèvres que j’ai envie d’embrasser.
[color=DarkCyan] « Je n’ai aucune envie de jouer avec ton [i]ami[/i], Ava. »[/color]
Je m’écarte un peu du comptoir, un peu d’elle, et j’ajoute brièvement :
[color=DarkCyan]« Et puis fais attention quand tu bois en compagnie d’un garçon. »[/color]
Ma voix est un peu plus dure que je ne l’aurais voulu. C’est la jalousie qui parle, l’envie de l’emmener loin d’ici, loin de lui. L’idée qu’elle puisse s’offrir à Jim à cause de quelques verres de bière me donne la nausée.
Je ne lui accorde pas un regard de plus, des fois que je plante tout pour l’emmener vraiment,
Et retourne auprès d’Alicia qui me gratifie d’un sourire en prenant le verre de mes mains.
Nous allons nous installer confortablement sur le canapé, avec son autre amie, et j’évite à tout prix de regarder Ava.
Pourtant, rapidement,
La conversation m’ennuie et je relève naturellement les yeux vers ma Supernova et son ami de la fac que je rêve d’écraser contre sa table de billard. Je déteste sa façon de la regarder, de l’effleurer et de lui parler, comme si elle lui appartenait.
Je détourne les yeux, pose ma main innocemment sur le genou d’Alicia pour me convaincre que j’ai envie d’elle, qu’ensemble on pourra passer une nuit passionnée et belle. Mais rien. Elle rougit légèrement, appuie timidement sa tête contre mon épaule pour parler à sa copine, et je me sens horriblement coupable à l’idée de la planter pour prendre la fuite.
Quand l’autre fille s’en va et que je me retrouve seul avec Alicia, elle m’innonde de mots que je n’entends même pas,
Le regard sombre de nouveau posé sur Ava.
[color=DarkGoldenRod]« Tu m’écoutes, Alfie ? »[/color] qu’elle demande, et j’acquiesce en soupirant.
[color=DarkCyan]« Excuse-moi, c’est juste que … »[/color]
Elle tourne la tête vers Ava et Jim et, lèvres pincées, demande :
[color=DarkGoldenRod]« Une ex, ta baby-sitter ? »[/color]
Je ris un peu, secoue la tête.
[color=DarkCyan]« On s’est disputés ce week-end, c’est tout. Elle nous a proposé de jouer avec eux au billard, ça te tente ? »[/color]
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Dim 8 Fév - 14:40

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Je ne dis rien, je me contente de la regarder et de serrer les dents (et les doigts autour des verres) pour ne pas lui répondre plus méchamment que je voudrais.
Lui dire [i]« pourtant y avait pas de quoi rire, et puis j’ai aucune envie de m’entendre avec ton abruti d’ami, moi j’côtoie pas les gamins, sauf toi, mais je ne devrais même pas te parler, Ava. »[/i]
Elle a l’air triste. Y a plus cette lueur de bonheur dans ses yeux, celle que je regardais pendant des heures, il y a à peine une semaine.
Je repose un instant la bière d’Alicia sur le comptoir pour lever la main vers sa joue.
J’ai l’impression que je vais me brûler contre sa peau alors j’effleure tout doucement sa lèvre de mon pouce, cette lèvre qu’elle n’arrête pas de mordiller, cette lèvre qui m’obsède chaque nuit depuis une semaine. Heureusement, Jim est absorbé par la disposition des boules sur le billard et Alicia par une conversation qu’elle mène avec une de ses amies. Personne ne me voit la toucher, personne ne sait à quel point je peux l’aimer.
[color=DarkCyan]« Je t’ai dit de prendre soin de toi. »[/color]
Je la relâche et récupère la bière pour ne pas caresser davantage ces lèvres que j’ai envie d’embrasser.
[color=DarkCyan] « Je n’ai aucune envie de jouer avec ton [i]ami[/i], Ava. »[/color]
Je m’écarte un peu du comptoir, un peu d’elle, et j’ajoute brièvement :
[color=DarkCyan]« Et puis fais attention quand tu bois en compagnie d’un garçon. »[/color]
Ma voix est un peu plus dure que je ne l’aurais voulu. C’est la jalousie qui parle, l’envie de l’emmener loin d’ici, loin de lui. L’idée qu’elle puisse s’offrir à Jim à cause de quelques verres de bière me donne la nausée.
Je ne lui accorde pas un regard de plus, des fois que je plante tout pour l’emmener vraiment,
Et retourne auprès d’Alicia qui me gratifie d’un sourire en prenant le verre de mes mains.
Nous allons nous installer confortablement sur le canapé, avec son autre amie, et j’évite à tout prix de regarder Ava.
Pourtant, rapidement,
La conversation m’ennuie et je relève naturellement les yeux vers ma Supernova et son ami de la fac que je rêve d’écraser contre sa table de billard. Je déteste sa façon de la regarder, de l’effleurer et de lui parler, comme si elle lui appartenait.
Je détourne les yeux, pose ma main innocemment sur le genou d’Alicia pour me convaincre que j’ai envie d’elle, qu’ensemble on pourra passer une nuit passionnée et belle. Mais rien. Elle rougit légèrement, appuie timidement sa tête contre mon épaule pour parler à sa copine, et je me sens horriblement coupable à l’idée de la planter dans peu de temps pour prendre la fuite.
Quand l’autre fille s’en va et que je me retrouve seul avec Alicia, elle m’inonde de mots que je n’entends même pas,
mon regard sombre de nouveau posé sur Ava.
[color=DarkGoldenRod]« Tu m’écoutes, Alfie ? »[/color] qu’elle demande, et j’acquiesce en soupirant.
[color=DarkCyan]« Excuse-moi, c’est juste que … »[/color]
Elle tourne la tête vers Ava et Jim et, lèvres pincées, demande :
[color=DarkGoldenRod]« Une ex, ta baby-sitter ? »[/color]
Je ris un peu, secoue la tête. Si elle savait la pauvre, que c’est beaucoup plus à mes yeux qu’une ex. Ou beaucoup moins.
[color=DarkCyan]« On s’est disputés ce week-end, c’est tout. Elle nous a proposé de jouer avec eux au billard, ça te tente ? »[/color]
Alicia s’empare de son verre et me suit docilement, en titubant sur ses talons.
Je la soutiens, un peu inquiet, et la conduit jusqu’à la table.
Mon cœur s’emballe un peu plus à chaque pas,
Les yeux obstinément plantés dans ceux d’Ava.
Je veux qu’elle comprenne, qu’elle voit que je ne la laisserais pas tranquille, jamais. Que malgré tous mes efforts, je n’arriverai pas à laisser tomber. Ava est à moi, et pourtant c’est bien [i]moi[/i] qui m’obstine à la rejeter.
Mains sur la hanche d’Alicia, je détourne le regard de la jeune femme pour observer Jim.
[color=DarkCyan]« Alfred Cadwell, enchanté. Et voici Alicia Cavanaugh. »[/color]
Je ne laisserai pas Jim m’appeler Alfie, il n’est pas et ne sera jamais mon ami.
Pas tant qu’il tournera autour d’Ava.
[color=DarkCyan]« Ava nous a proposé de jouer avec vous,  j’espère que ça ne te dérange pas. »[/color]
[i]Comme si tu avais le choix ![/i]
Je m’empare de deux queues et en tends une à la jolie blonde qui sourit, et continue de tituber et de se raccrocher au bord de la table. Elle a clairement trop bu, (je l’ai fait trop boire, d’accord) et je culpabilise encore plus à l’idée de la laisser. C’est ma faute si elle est dans cet état. Avec un peu de chance, j’aurai seulement à la raccompagner chez elle et l’y abandonner.
[color=DarkGoldenRod]« Tu sais jouer ? »[/color] glousse Alicia à l’adresse d’Ava,
Et puis elle se rapproche de moi d’un air incertain, entre mon corps et le billard, et se penche en avant.
[color=DarkGoldenRod]« Aide-moi Alfie, j’y arrive pas ! »[/color]
C’est horriblement gênant. Je me penche à mon tour pour l’aider à frapper sans déchirer le tapis, et m’écarte un peu, les joues en feu.
Je ne sais même pas de quoi je dois être le plus embarrassé : qu’Ava voie ça, ou d’espérer que ça puisse la blesser, la rendre jalouse ?
Je sais que les conséquences de ce jeu vont aller bien au-delà du résultat d’une partie de billard.
[i]Je sais qu’on va se faire du mal,
Se haïr,
Avoir envie de pleurer,
De se blesser,
D’arrêter de souffrir
Et avoir envie de mourir.[/i]
Mais si c’est la seule façon de pouvoir aimer encore Ava,
De pouvoir passer du temps avec elle,
D’avoir droit à un peu d’attention de sa part,
Je crois que je suis prêt à souffrir pour l’éternité.
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Dim 8 Fév - 15:32

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Je les laisse aller voir Aiden avant moi,
Alors même que j’ai envie de m’y précipiter pour lui demander comment il va,
M’excuser de ne pas avoir été là.
J’embrasse Hope, ébouriffe les cheveux de Theo et serre la main d’Enoch quand tous trois décident de se retirer.
J’entre timidement dans la chambre et referme la porte derrière moi, avant d’aller m’asseoir dans le fauteuil à côté de lui pour regarder Aiden.
Nous gardons le silence un moment, avant qu’une unique excuse franchisse la barrière de ses lèvres.
Je hausse les épaules, ne sachant pas trop quoi répondre à ça.
Il y a des milliers de choses que je pourrais lui dire, comme [i]« je te pardonne bien sûr, mais je n’oublierai jamais. Je n’oublierai pas que tu as eu besoin de ça pour aller mieux mais que moi j’étais là, et que tu m’as abandonné trop jeune, comme maman, comme papa, alors que j’avais besoin de toi. »[/i] et plein d’autres trucs de ce style, mais je suis épuisé. Moralement et physiquement.
[color=DarkCyan]« Ça fait mal ? »[/color] je finis par demander en désignant l’endroit où il a été poignardé du menton.
C’est très con comme question, mais c’est la première chose qui me vient à l’esprit.
Je passe ma main dans mes cheveux bruns ébouriffés, m’enfonce dans le fauteuil, les traits fatigués, un peu figés.
[color=DarkCyan]« Qu’est-ce qu’il s’est passé ? La police viendra te voir demain. Enfin plus tard ce matin. »[/color]
Je jette un coup d’œil vers l’horloge murale.
Il est extrêmement tard.
Je n’ai pas prévenu Lexie, qui garde Betty.
Je préfère l’avertir quand je pourrai récupérer ma fille,
Me rouler en boule dans mon lit avec mon bébé dans les bras et ne plus jamais sortir de là.
Je passe mes mains sur mon visage, soupire et lance dans un souffle :
[color=DarkCyan]« J’ai vraiment eu peur, tu sais. »[/color]
C’est comme accepter ses excuses, d’une certaine manière. Je ne lui ai pas clairement dit que je les acceptais et que je comprenais ce qu’il avait fait, mais c’était un bon début.
Cela prouvait bien que je tenais à lui, aussi difficile cela soit-il à avouer si peu de temps son arrivé. J’espérais bien que ça dure un peu plus longtemps, qu’Aiden comprenne qu’on ne peut pas partir et revenir sans en subir les conséquences, mais il faut se rendre à l’évidence : je ne pourrai pas le faire patienter aussi longtemps que je le voulais. Je suppose que je m’en remettrai.
[color=DarkCyan]« Je sais que je suis chiant quand je m’y mets, mais c’est ce qui m’a permis d’avancer toutes ces années. Je vais faire des efforts pour que ça se passe bien et pour dépasser ma fierté. »[/color]
Je me sens comme un adolescent qu’on oblige à faire face à ses conneries.
C’est très gênant, très embarrassant, très humiliant. Inconfortable, même. Mais c’est mon frère, je ne devrais pas avoir à hésiter à dire ce genre de choses, ni me sentir humilié. C’est normal de parler de ce que l’on ressent. Mais pas quand on s’appelle Aiden et Alfie Cadwell. Pas quand on a traversé des années de doutes, d’incertitude.
Je ne me sens même pas vraiment à ma place, recroquevillé sur ce fauteuil au milieu de ces murs trop blancs.
Ca me rappelle des souvenirs que j’aurais préféré ne pas avoir à revivre.
Des souvenirs de mort, de larmes, et je hais ces néons désagréables, l’odeur des médicaments, des désinfectants et du malheur des gens.
Y a des fois où je me dis que je pourrais avoir une carte V.I.P ici, entre les décès, les naissances et les accidents.
Il y a parmi les médecins et les infirmières des gens qui m’ont assez vu pour m’appeler Alfie.
Je ronge l’ongle de mon pouce, joue avec mes cheveux et le trou de mon pantalon, près de mon genou, en espérant pouvoir partir d’ici le plus rapidement possible.
En cet instant, la seule chose que je veux, c’est Betty.
Betty et son sourire à même de me guérir de la pire des maladies.
Sauf de l’amour. Mais tout ça, ça m’empêche de penser à Ava.
Et je serai sûrement reconnaissant envers mon frère, plus tard, de m’avoir permis de penser à autre chose qu’à moi.
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Dim 15 Fév - 16:02

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<blockquote>Si t'es défoncé ? Pas vraiment. T'aimerais faire croire que oui, ce serait plus facile. Ca justifierait un peu ton comportement actuel envers Bobby, bien trop intime par rapport à d'habitude.
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Lun 16 Fév - 21:30

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Tu relèves pas quand Zara te dit être allée au restaurant. Pourtant, tu bouillonnes, dedans. Tu te contentes d'acquiescer avec un sourire poli (et tu demandes comment tu arrives à le faire alors que le mec qui l'a invitée, t'as juste envie de l'étriper).
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