[center]<img src="https://33.media.tumblr.com/b9bbe346a7bc8282381f781c45b3b5fd/tumblr_ndree0Ohsb1tz8smjo1_500.gif" width="200" style="border-radius: 5px 5px 5px 5px;"></span><div style="background-color:transparent;width:170px;font-family:Ms Mincho;text-align:center;font-size:16px;padding:2px;line-height:10px;color:#636363;">[b]ARIEL & HUGO [/b]
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SCANDALE.[/center]
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<blockquote>[font=Georgia]Parfois, tu penses mériter une médaille pour ta patience. S'occuper de deux enfants aussi jeunes une fois de temps en temps n'est pas tâche aisée, surtout quand ces derniers t'assaillaient de questions typiquement puériles et agaçantes ; comme : [i]« Pourquoi vous êtes plus ensemble avec maman ? Pourquoi tu aimes plus maman ? »[/i] La seule chose qui te vient à l'esprit dans ces moments-là, c'est un truc du genre : [i]« Lâchez-moi les baskets et allez faire un beau dessin pour votre mère à la cuisine. »[/i] Père indigne que tu es. Tu n'étais pas fait pour être père, pas tout de suite, tu l'avais dit à ton ex. Comment t'occuper d'enfants, alors que tu en es toi-même un ? Tu refuses de grandir ; ça te fout la trouille. Viendra le jour où ta beauté flétrira, où tu ne seras plus qu'un homme parmi les hommes. Tes enfants te confrontent à cette réalité jour après jour : en les regardant grandir, poser des questions, rire et pleurer, tu te vois vieillir. C'est sans doute pour ça que tu es encore plus mauvais père que tu ne le voulais. Theodore et Célie n'obéissent pas beaucoup, voire pas du tout. Ils te poussent dans tes retranchements, te font atteindre tes limites. Dans tes grands moments de doute et de paranoïa, tu as l'impression qu'ils te font payer le fait de les avoir abandonnés. De ne pas les aimer assez, comme tout père le devrait. Tu les aimes, oui, mais pas de tout ton cœur. Parce que leur naissance a foutu ton couple, ton cœur et ta vie en l'air. [color=Salmon]« Papa, je peux faire du vélo ? »[/color] crie Theo en sautillant sur place. [color=#b55555]« Dans l'appartement ? »[/color] tu demandes, d'une voix étonnée. Il confirme d'un signe de tête, visiblement très excité par cette perspective. Tu lèves les yeux au ciel. Tes idées étaient-elles aussi connes que celles de ton fils, quand tu étais petit ? Non, à ton âge, on te foutait la gueule dans les feuilles de comptes pour t'apprendre à devenir un petit PDG parfait. [color=#b55555]« Va plutôt faire un dessin à ta mère. »[/color] L'idée facile. L'idée récurrente. Tes enfants sont des artistes, tu devrais en être fier. Un jour, vous avez fait un concours de dessin tous les trois. Tu te souviens de la façon dont ils avaient ri en voyant ton bonhomme bâton, digne d'un enfant de l'école maternelle. Peut-être ne détestes-tu pas tant que cela jouer avec eux. Peut-être que tu ne sais tout simplement pas comment t'y prendre. Les épaules de ton fils s'affaissent, il est déçu. [i]Et puis quoi encore ? Tu veux saloper le sol de mon appartement avec ton vélo pourri ?[/i] as-tu envie de crier en le secouant.  [/font]

Parfois, tu pensais mériter une médaille pour ta patience. S'occuper de deux enfants aussi jeunes une fois de temps en temps n'était pas tâche aisée, surtout quand ces derniers t'assaillaient de questions typiquement puériles et agaçantes   comme : [i]« Pourquoi vous êtes plus ensemble avec maman ? Pourquoi tu aimes plus maman ? »[/i] La seule chose qui te venait à l'esprit dans ces moments-là, c'était un truc du genre : [i]« Lâchez-moi les baskets et allez faire un beau dessin pour votre mère à la cuisine. »[/i] Père indigne que tu étais. Tu n'étais pas fait pour être père, pas tout de suite, tu l'avais dit à ton ex. Comment t'occuper d'enfants, alors que tu en étais toi-même un ? Tu refusais de grandir ; ça te foutait la trouille, plus que n'importe quoi d'autre. Plus que l'échec, la faillite, le vide ou les clowns. Viendrait le jour où ta beauté flétrirait, où tu ne serais plus qu'un homme parmi les hommes. Tes enfants te confrontaient à cette réalité jour après jour : en les regardant grandir, poser des questions, rire et pleurer, tu te voyais vieillir. C'était sans doute pour ça que tu étais encore plus mauvais père que tu ne le voulais. Theodore et Célie n'obéissaient pas beaucoup, voire pas du tout. Ils te poussaient dans tes retranchements, te faisaient atteindre les limites de ta patience. Dans tes grands moments de doute et de paranoïa, tu avais l'impression qu'ils te faisaient payer le fait de les avoir abandonnés. De ne pas les aimer assez, comme tout père le devrait. Tu les aimais, oui, mais pas de tout ton cœur et tu avais honte de le reconnaître. Parce que leur naissance avait foutu ton couple, ton cœur et ta vie en l'air. [color=Salmon]« Papa, je peux faire du vélo ? »[/color] cria Theo en sautillant sur place. [color=#b55555]« Dans l'appartement ? »[/color] demandas-tu, l'air étonné. Il confirma d'un signe de tête, visiblement très excité par cette perspective. Tu levais les yeux au ciel. Tes idées étaient-elles aussi connes que celles de ton fils, quand tu étais petit ? Non, à ton âge, on te foutait la gueule dans les feuilles de compte pour t'apprendre à devenir un petit PDG parfait. [color=#b55555]« Va plutôt faire un dessin à ta mère. »[/color] L'idée facile. L'idée récurrente. Tes enfants étaient des artistes, tu aurais du en être fier. Un jour, vous aveiz fait un concours de dessin tous les trois. Tu te souvenais de la façon dont ils avaient ri en voyant ton bonhomme bâton, digne d'un enfant de l'école maternelle. Peut-être ne détestais-tu pas tant que cela jouer avec eux. Peut-être que tu ne savais tout simplement pas comment t'y prendre. Les épaules de ton fils s'affaissèrent, il était déçu. Pas très étonnant, tu le décevais souvent. Ton cœur serra ; tu culpabilisais pendant quelques secondes avant de te reprendre. [i]Et puis quoi encore ? Tu veux saloper le sol de mon appartement avec ton vélo pourri ?[/i] avais-tu envie de crier en le secouant.

[i]J'y crois pas. [/i] Toi non plus, tu n'y croyais pas. Cela devait être une mauvaise blague. Ariel n'aurait jamais du apprendre pour tes enfants, pas comme ça, pas maintenant. Souvent, tu avais pensé le lui dire mais à quoi bon ? Finalement, ça ne la regardait pas. Vous n'aviez pas prévu de bâtir quoi que ce soit ensemble – bien que vous le fassiez imperceptiblement, jour près jour, sans vraiment vous en rendre compte – et tes enfants n'entraient pas dans l'équation. Alors oui, à quoi bon lui dire ? Elle te demanda de la suivre, tu attendis qu'elle sorte pour te tourner vers les gosses. [color=#b55555] « Je vous en supplie, soyez sages cinq minutes. C'est vraiment important pour moi, d'accord ? »[/color] Ils confirmèrent d'un signe de tête. Le mot [i]« important »[/i] avait fait tilt dans leur esprit. Ce devait bien être le seul.

Tu savais que tu avais gagné au moment même où elle releva les yeux vers toi. Voilà qu'Ariel te poussait à l'intérieur et te sautait dessus pour … T'embrasser. Tu n'eus même pas le temps de réfléchir à ce qu'il était en train de se passer, tu aimais trop ça pour rompre le contact de ses lèvres chaudes contre les tiennes. Instinctivement, tu la plaquas contre le mur derrière elle, en proie à un désir sauvage que tu ne ressentais que pour Ariel. Tes lèvres quittèrent sa bouche pour se perdre dans son cou, descendre plus bas encore. Tu étais prêt à la prendre ici, alors que n'importe qui pouvait vous surprendre. Tu t'en moquais, tu la voulais et le reste ne comptait plus. Elle avait cette facilité déconcertante à faire de toi un être méprisable dominé par ses pulsions primales, incapable de se contrôler. Il t'arrivait même parfois d'être jaloux à l'idée qu'elle puisse connaître une telle passion avec d'autres, à moins que tu ne le sois tout le temps. Ariel brisa l'instant. Tu crus rêver, mais elle était sérieuse. Tu écarquillas les yeux et la laissas descendre, comme elle te l'avait ordonné. Que faisait-elle, à s'approcher de la sortie ? Tu ouvris la bouche, aucun son n'en sortit. Elle te laissait [i]vraiment[/i]. Tu titubas vers la sortie, sans parvenir à la retenir. Tes yeux suivirent sa silhouette svelte qui se perdait parmi les gens, pour ne redevenir qu'une parfaite inconnue, comme autrefois.
Tes gestes étaient mécaniques, quand ils n'étaient pas maladroits. Tu avais renversé ton verre de vin sur Theodore et fait brûler une grandie partie du riz cantonnais. Tu tentais de manger, en vain. Tu n'avais pas faim. Aussi te contentas-tu de re

Tu retins ton souffle quand les mains d'Ariel glissèrent sous ton tee-shirt et glissèrent sur ta peau. Tu avais beau essayer de toutes tes forces d'arrêter de la voir, tu ne te lassais pas de la douceur de ses doigts sur ton corps. Même son regard, même ses mots te séduisaient. L'ombre d'un sourire se dessina sur tes lèvres lorsqu'elle s'apprêta à dire ce qu'elle désirait, ce que tu désirais aussi. Pourtant, Ariel te lâcha brusquement et tu revins à la réalité : Theodore vous observait à l'entrée de la cuisine, visiblement très mécontent de la tournure que prenaient les choses. [color=#b55555]« Theo  ... »[/color] soufflas-tu, au moment où il quittait la pièce en courant. Tu le suivis jusqu'à sa chambre, t'approchas de son lit dans lequel il