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 irwin tea or coffee

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SELWYN
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Lun 8 Sep - 9:41

Reviens. Je t'en prie, reviens. A quoi ça sert d'être heureux, si tu n'es plus là ? Toi, soleil de mes jours et lune de mes nuits, tu as disparu. Envolé. Sans toi, mon monde n'est que ténèbres. Est-ce que tu es heureux, là où tu es ? Est-ce que le paradis existe ? Il faut l'inventer, pour toi. J'attendrai. J'attendrai tous les jours, ici, je regarderai le ciel à cette même heure, en espérant qu'un jour, peut-être, j'aurai la preuve que tu ne nous as pas oublié. ôde à un père disparu trop tôt.



All these years later and it's killing me
Your broken records and words
Ten thousand craters where it all should be
@snow patrol ~ take back the city

« Vous sentez-vous capable d'assumer un tel rôle ? » demanda le Maire d'un ton sérieux. Irwin acquiesça d'un air solennel. « Oui Monsieur. J'ai juré de protéger cette ville, et je le ferai. » répondit-il. L'homme rit et tapa sur son épaule, visiblement ravi de cette réponse somme toute un peu clichée. Irwin se détendit et rit avec lui, bien que ce soit totalement nerveux. « Très bien, vous voilà promu Shérif. C'est une grande responsabilité, ne me décevez pas. » Il accrocha la broche en forme d'étoile sur la veste du jeune homme qui sentit son cœur s'emballer. Il avait travaillé dur pour en arriver là, sacrifiant sa vie sociale et son énergie. Enfin, ses efforts étaient récompensés ! Ezra hocha encore la tête, vigoureusement. « Je vous promets que vous ne le regretterez pas. » Après ça, il dut se coltiner le cocktail donné en l'honneur de son élection, durant lequel son travail consista uniquement à serrer des mains et sourire à tout le monde, en partageant son amour passionné pour son métier et ses plans pour sauver le monde. Il n'était pas un grand adepte des mondanités, mais ne crachait pas dessus pour autant. C'était parfait pour se créer un réseau de contacts influents, qui lui permettrait d'avoir du soutien en cas de lourde décision à prendre. Ces gens-là seraient par ailleurs plus à même de coopérer si ils venaient à être mêlés à une quelconque affaire. Tout était question de confiance. Et si Irwin devait en passer par la manipulation, alors il le ferait.

« Comment va ta sœur ? » Irwin se renfrogna. Sa mère avait le don de poser la question fâcheuse à chaque repas de famille. « Braeden a l’air d’aller bien, maman. » répondit-il seulement, avant de faire mine de s’étouffer avec un petit-pois. Au moins, ils changeaient de sujet. Il n’aimait pas beaucoup parler de sa petite sœur, qui éludait chacune de ses visites par un comportement froid et distant. Il n’y avait rien de plus douloureux aux yeux d’Irwin que d’être rejeté par sa cadette. L’histoire de la famille Shepper n’avait rien d’enviable : monsieur était mort dix ans plus tôt, détruisant dans son sillage le cœur de sa femme et de ses enfants. Irwin, âgé de vngt-deux ans, était en âge de l’accepter. Mais pour Braeden, ça avait été le coup dur. Elle n’avait que quinze ans, et n’imaginait pas une seule seconde perdre l’un de ses parents. La gamine avait pourtant sciemment coupé les ponts avec le deuxième, leur mère, quand celle-ci était de nouveau tombée amoureuse. Irwin non plus n’avait pas vu cette nouvelle union d’un bon œil, mais il ne vivait plus chez sa mère qui était assez grande pour savoir ce qu’elle faisait. Depuis lors, les nouvelles de Braeden avaient été rares, voire inexistantes. Irwin avait l’occasion de la voir au coffee shop, quand elle travaillait, mais elle le traitait comme un parfait inconnu. « Si elle a l’air d’aller bien, c’est l’essentiel. » Répondit madame Shepper en tapotant sa serviette sur ses lèvres. Elle se donnait l’allure d’une femme indifférente, mais le jeune homme la connaissait assez pour savoir qu’elle allait ensuite s’enfermer dans la cuisine pour pleurer en préparant le dessert. Son cœur se serra douloureusement. « Sans doute. » répondit-il, tandis que son regard se perdait dans l’immensité du ciel bleu à travers la fenêtre ouverte.

« Mon pote, toi et moi on finira vieux garçons. » Irwin leva les yeux au ciel et but une gorgée de bière. « Toi, peut-être. » répondit-il avec un sourire doux. L’autre ricana tristement, avant de l’imiter. « C’était une sacrée garce, sérieusement. Ne tombe jamais dans le piège du mariage. » Irwin croisa les bras sur le comptoir, et haussa les épaules. « Pas de risque. » Tous deux se connaissaient depuis la maternelle. Ils ne s’étaient pas lâchés d’une semelle en trente ans, savaient tout de l’autre sans exception. Ils se soutenaient en toute situation, se protégeaient d’eux-mêmes et des autres, pleuraient et riaient ensemble, se disputaient, se battaient et se réconciliaient toujours ; ils ne pouvaient pas prendre le risque de perdre l’autre, parce que ce serait perdre une part d’eux-mêmes. « Si dans dix ans on en est toujours au même stade, tu voudras sortir avec moi ? » Irwin recracha la bière qu’il avait dans la bouche et éclata de rire, devant l’air choqué de la serveuse qui était bonne pour nettoyer le désastre. « Ca marche. » répondit-il en tendant la main à son meilleur ami en guise de promesse. Dix ans, ça laissait le temps de changer les choses. D’arrêter de se contenter de maîtresses d’une nuit, aussi délicieuses soient-elles. D’apprendre à aimer et ne plus avoir peur. D’apprendre à accepter l’avenir, plutôt que de faire marche arrière dès qu’il y était confronté. « A nos vies de merde. » Ils trinquièrent. « Arrête de te plaindre, toi au moins tu as du succès. » plaisanta Irwin en faisant un signe du menton vers deux filles qui discutaient plus loin sans les lâcher des yeux. « N’importe quoi, c’est toi qu’elles regardent. » Irwin secoua la tête. « Mais bien sûr. Allez, bouge, va les voir. » Son ami sourit et lui donna une accolade amicale. « Merci, t’es vraiment un frère. » Irwin ferma les yeux. Si seulement cette phrase avait pu sortir de la bouche de Braeden …



Tell me you never wanted more than this
And I will stop talking now
One perfect partner, one eternal kiss
@snow patrol ~ take back the city

« Il faut que tu m’aides, Marnie. » supplia Irwin en lui faisant les yeux doux. La meilleure amie et collègue de sa sœur était la mieux placée pour l’aider à approcher cette fille trop réticente qui continuait encore et toujours de s’éloigner de lui dès qu’il approchait. Finalement, le temps passant, Irwin avait appris à connaître Marnie, mieux qu’il ne connaissait sa sœur sans doute. Elle était jolie, gentille, un peu hyperactive à son goût. Cette fille le fascinait.

Il laissa courir ses doigts sur sa nuque, les emmêla à ses cheveux bruns. Lentement, ses lèvres se posèrent sur les siennes pour lui donner un baiser d’une douceur inégalable. Le temps se suspendit, le monde arrêta de tourner. Irwin rouvrit les yeux pour regarder Marnie. « Pourquoi ? » murmura-t-elle. « Parce que ça fait trop longtemps que j’en rêve. » répondit-il, tandis que ses lèvres trouvaient refuge sur les siennes une fois de plus, avec moins de douceur. Ils se courraient après depuis des semaines, échangeaient des regards lourds de sens, des sourires équivoques. De délicieux frissons parcouraient son corps quand la main de la jeune fille effleurait la sienne. Ses sentiments pour Marnie avaient pris un autre tournant, et résister à ce qu’il ressentait était trop douloureux. Il la voulait, elle et son sourire, elle et ses yeux chocolat, son dynamisme tuant. Tous deux rirent, les joues roses, comme des adolescents embarrassés.

Il avait un mal de crâne terrible et la nausée. Irwin cligna des yeux en se demandant où il était. Il se redressa péniblement dans le lit et inspecta les lieux : une chambre d’hôtel. Mais ce n’était pas celui qu’il avait réservé pour cette virée à Las Vegas avec sa cousine, Rubis. Alors … Où était-il ? C’est alors qu’il sursauta, quand quelqu’un bougea à ses côtés. Effrayé, le cœur battant à tout rompre, Irwin tira le drap et découvrir une jeune femme totalement nue, d’une blondeur à faire pâlir de jalousie le soleil et d'une beauté à couper le souffle. A voir comment elle fronçait les sourcils, elle ne devait pas se sentir mieux que lui. Elle ouvrit les yeux et poussa un cri, avant de reculer jusqu’à ce qu’elle tombe du lit en criant de nouveau. « Est-ce que ça va, vous ne vous êtes pas fait mal ? » demanda Irwin en se précipitant pour l’aider. « Ne me touchez pas ! Qui êtes-vous ? » répliqua-t-elle en s’entourant du drap qu’elle arracha du lit. Le jeune homme se retourna pour récupérer ses vêtements à la hâte. « Et vous, vous êtes qui ? » Elle soupira et gémit en passant ses doigts sur ses tempes. « Surtout, ne me dites pas que vous avez de bague au doigt. » lâcha-t-elle d’une voix terriblement calme. Il haussa un sourcil et se retourna vers elle. Ce qu’elle ne disait n’avait aucun sens, elle avait dû se cogner la tête. Mais alors l’horreur de la situation le frappa : il avait bien une bague au doigt. La même que la sienne. « On s’est … Marié ? » balbutia-t-il. L’inconnue lui lança un regard désespéré.

Irwin serra Marnie contre lui avec un plaisir incommensurable. Sa présence, sa chaleur, son odeur rassurante le réconfortaient. « Alors, c’était comment ? » Il passa brièvement sa main sur sa poche dans laquelle était cachée la bague. « C’était génial. Je te raconterai tout plus tard, je suis épuisé : nous n’avons pas beaucoup dormi. » Elle acquiesça et déposa un baiser sur ses lèvres, auquel il répondit comme si c’était le dernier. Pendant le voyage de retour, il n’avait pas cessé de ruminer et se poser mille questions : ce mariage ne valait rien, n’est-ce pas ? Mais il avait trompé Marnie. Il se dégoutait, s’en voulait horriblement. Si elle venait à l’apprendre, ce serait terrible. Irwin trouvait au moins du soutien auprès de sa cousine, Rubis, qui avait vécu la même chose que lui. Elle aussi s’était mariée. Mais elle n’était pas en couple, et connaissait celui qui lui avait dit oui. « Passe me voir plus tard, alors. » Le jeune homme hocha la tête et posa son front sur le sien. « Dès que je me réveille, je viens te voir. Et je ne te lâcherai plus. » Je ne te lâcherai plus, jusqu’à ce que ce soit toi qui l’apprenne et qui me lâche. Il la retint par la main alors qu’elle s’éloignait et la regarda s’éloigner, le cœur lourd.
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[i]Reviens. Je t'en prie, reviens. A quoi ça sert d'être heureux, si tu n'es plus là ? Toi, soleil de mes jours et lune de mes nuits, tu as disparu. Envolé. Sans toi, mon monde n'est que ténèbres. Est-ce que tu es heureux, là où tu es ? Est-ce que le paradis existe ? Il faut l'inventer, pour toi. J'attendrai. J'attendrai tous les jours, ici, je regarderai le ciel à cette même heure, en espérant qu'un jour, peut-être, j'aurai la preuve que tu ne nous as pas oublié.[/i] [b]ôde à un père disparu trop tôt. [/b]

[center]<img src="http://25.media.tumblr.com/5a4c9fe975b79b965c85d1e2f1cf4380/tumblr_mjtyc0l2S01qh843ho1_250.gif" width="150";">
[font=Georgia]☆[url=https://www.youtube.com/watch?v=XMzv7tTSihQ]☆[/url]☆
All these years later and it's killing me
Your broken records and words
Ten thousand craters where it all should be
[b]@snow patrol[/b] ~ [u]take back the city[/u][/font][/center]

[color=ForestGreen]« Vous sentez-vous capable d'assumer un tel rôle ? »[/color] demanda le Maire d'un ton sérieux. Irwin acquiesça d'un air solennel. [color=DarkCyan]« Oui Monsieur. J'ai juré de protéger cette ville, et je le ferai. »[/color] répondit-il. L'homme rit et tapa sur son épaule, visiblement ravi de cette réponse somme toute un peu clichée. Irwin se détendit et rit avec lui, bien que ce soit totalement nerveux. [color=ForestGreen]« Très bien, vous voilà promu Shérif. C'est une grande responsabilité, ne me décevez pas. »[/color] Il accrocha la broche en forme d'étoile sur la veste du jeune homme qui sentit son cœur s'emballer. Il avait travaillé dur pour en arriver là, sacrifiant sa vie sociale et son énergie. Enfin, ses efforts étaient récompensés ! Ezra hocha encore la tête, vigoureusement. [color=DarkCyan]« Je vous promets que vous ne le regretterez pas. »[/color] Après ça, il dut se coltiner le cocktail donné en l'honneur de son élection, durant lequel son travail consista uniquement à serrer des mains et sourire à tout le monde, en partageant son amour passionné pour son métier et ses plans pour sauver le monde. Il n'était pas un grand adepte des mondanités, mais ne crachait pas dessus pour autant. C'était parfait pour se créer un réseau de contacts influents, qui lui permettrait d'avoir du soutien en cas de lourde décision à prendre. Ces gens-là seraient par ailleurs plus à même de coopérer si ils venaient à être mêlés à une quelconque affaire. Tout était question de confiance. Et si Irwin devait en passer par la manipulation, alors il le ferait.

[color=DarkGoldenRod]« Comment va ta sœur ? »[/color] Irwin se renfrogna. Sa mère avait le don de poser la question fâcheuse à chaque repas de famille. [color=DarkCyan] « Braeden a l’air d’aller bien, maman. »[/color] répondit-il seulement, avant de faire mine de s’étouffer avec un petit-pois. Au moins, ils changeaient de sujet. Il n’aimait pas beaucoup parler de sa petite sœur, qui éludait chacune de ses visites par un comportement froid et distant. Il n’y avait rien de plus douloureux aux yeux d’Irwin que d’être rejeté par sa cadette. L’histoire de la famille Shepper n’avait rien d’enviable : monsieur était mort dix ans plus tôt, détruisant dans son sillage le cœur de sa femme et de ses enfants. Irwin, âgé de vngt-deux ans, était en âge de l’accepter. Mais pour Braeden, ça avait été le coup dur. Elle n’avait que quinze ans, et n’imaginait pas une seule seconde perdre l’un de ses parents. La gamine avait pourtant sciemment coupé les ponts avec le deuxième, leur mère, quand celle-ci était de nouveau tombée amoureuse. Irwin non plus n’avait pas vu cette nouvelle union d’un bon œil, mais il ne vivait plus chez sa mère qui était assez grande pour savoir ce qu’elle faisait. Depuis lors, les nouvelles de Braeden avaient été rares, voire inexistantes. Irwin avait l’occasion de la voir au coffee shop, quand elle travaillait, mais elle le traitait comme un parfait inconnu. [color=DarkGoldenRod]« Si elle a l’air d’aller bien, c’est l’essentiel. »[/color] Répondit madame Shepper en tapotant sa serviette sur ses lèvres. Elle se donnait l’allure d’une femme indifférente, mais le jeune homme la connaissait assez pour savoir qu’elle allait ensuite s’enfermer dans la cuisine pour pleurer en préparant le dessert. Son cœur se serra douloureusement. [color=DarkCyan]« Sans doute. »[/color] répondit-il, tandis que son regard se perdait dans l’immensité du ciel bleu à travers la fenêtre ouverte.

[color=tomato]« Mon pote, toi et moi on finira vieux garçons. »[/color] Irwin leva les yeux au ciel et but une gorgée de bière. [color=DarkCyan]« Toi, peut-être. »[/color] répondit-il avec un sourire doux. L’autre ricana tristement, avant de l’imiter. [color=tomato]« C’était une sacrée garce, sérieusement. Ne tombe jamais dans le piège du mariage. »[/color] Irwin croisa les bras sur le comptoir, et haussa les épaules. [color=DarkCyan]« Pas de risque. »[/color] Tous deux se connaissaient depuis la maternelle. Ils ne s’étaient pas lâchés d’une semelle en trente ans, savaient tout de l’autre sans exception. Ils se soutenaient en toute situation, se protégeaient d’eux-mêmes et des autres, pleuraient et riaient ensemble, se disputaient, se battaient et se réconciliaient toujours ; ils ne pouvaient pas prendre le risque de perdre l’autre, parce que ce serait perdre une part d’eux-mêmes. [color=tomato]« Si dans dix ans on en est toujours au même stade, tu voudras sortir avec moi ? »[/color] Irwin recracha la bière qu’il avait dans la bouche et éclata de rire, devant l’air choqué de la serveuse qui était bonne pour nettoyer le désastre. [color=DarkCyan]« Ca marche. »[/color] répondit-il en tendant la main à son meilleur ami en guise de promesse. Dix ans, ça laissait le temps de changer les choses. D’arrêter de se contenter de maîtresses d’une nuit, aussi délicieuses soient-elles. D’apprendre à aimer et ne plus avoir peur. D’apprendre à accepter l’avenir, plutôt que de faire marche arrière dès qu’il y était confronté. [color=tomato]« A nos vies de merde. »[/color] Ils trinquièrent. [color=DarkCyan]« Arrête de te plaindre, toi au moins tu as du succès. »[/color] plaisanta Irwin en faisant un signe du menton vers deux filles qui discutaient plus loin sans les lâcher des yeux. [color=tomato]« N’importe quoi, c’est toi qu’elles regardent. »[/color] Irwin secoua la tête. [color=DarkCyan]« Mais bien sûr. Allez, bouge, va les voir. »[/color] Son ami sourit et lui donna une accolade amicale. [color=tomato]« Merci, t’es vraiment un frère. »[/color] Irwin ferma les yeux. Si seulement cette phrase avait pu sortir de la bouche de Braeden …

[center]<img src="http://33.media.tumblr.com/e11ffd92bc434fa87233e6c3a307d580/tumblr_mkuj9abM8h1r8rx02o6_250.gif" width="150";">
[font=Georgia]☆[url=https://www.youtube.com/watch?v=XMzv7tTSihQ]☆[/url]☆
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And I will stop talking now
One perfect partner, one eternal kiss
[b]@snow patrol[/b] ~ [u]take back the city[/u][/font][/center]

[color=DarkCyan]« Il faut que tu m’aides, Marnie. »[/color] supplia Irwin en lui faisant les yeux doux. La meilleure amie et collègue de sa sœur était la mieux placée pour l’aider à approcher cette fille trop réticente qui continuait encore et toujours de s’éloigner de lui dès qu’il approchait. Finalement, le temps passant, Irwin avait appris à connaître Marnie, mieux qu’il ne connaissait sa sœur sans doute. Elle était jolie, gentille, un peu hyperactive à son goût. Cette fille le fascinait.

Il laissa courir ses doigts sur sa nuque, les emmêla à ses cheveux bruns. Lentement, ses lèvres se posèrent sur les siennes pour lui donner un baiser d’une douceur inégalable. Le temps se suspendit, le monde arrêta de tourner. Irwin rouvrit les yeux pour regarder Marnie. [color=cornflowerblue]« Pourquoi ? »[/color] murmura-t-elle. [color=DarkCyan]« Parce que ça fait trop longtemps que j’en rêve. »[/color] répondit-il, tandis que ses lèvres trouvaient refuge sur les siennes une fois de plus, avec moins de douceur. Ils se courraient après depuis des semaines, échangeaient des regards lourds de sens, des sourires équivoques. De délicieux frissons parcouraient son corps quand la main de la jeune fille effleurait la sienne. Ses sentiments pour Marnie avaient pris un autre tournant, et résister à ce qu’il ressentait était trop douloureux. Il la voulait, elle et son sourire, elle et ses yeux chocolat, son dynamisme tuant. Tous deux rirent, les joues roses, comme des adolescents embarrassés.

Il avait un mal de crâne terrible et la nausée. Irwin cligna des yeux en se demandant où il était. Il se redressa péniblement dans le lit et inspecta les lieux : une chambre d’hôtel. Mais ce n’était pas celui qu’il avait réservé pour cette virée à Las Vegas avec sa cousine, Rubis. Alors … Où était-il ? C’est alors qu’il sursauta, quand quelqu’un bougea à ses côtés. Effrayé, le cœur battant à tout rompre, Irwin tira le drap et découvrir une jeune femme totalement nue, d’une blondeur à faire pâlir de jalousie le soleil et d'une beauté à couper le souffle. A voir comment elle fronçait les sourcils, elle ne devait pas se sentir mieux que lui. Elle ouvrit les yeux et poussa un cri, avant de reculer jusqu’à ce qu’elle tombe du lit en criant de nouveau. [color=DarkCyan] « Est-ce que ça va, vous ne vous êtes pas fait mal ? »[/color] demanda Irwin en se précipitant pour l’aider. [color=HotPink]« Ne me touchez pas ! Qui êtes-vous ? »[/color] répliqua-t-elle en s’entourant du drap qu’elle arracha du lit. Le jeune homme se retourna pour récupérer ses vêtements à la hâte. [color=DarkCyan] « Et vous, vous êtes qui ? »[/color] Elle soupira et gémit en passant ses doigts sur ses tempes. [color=HotPink]« Surtout, ne me dites pas que vous avez de bague au doigt. »[/color] lâcha-t-elle d’une voix terriblement calme. Il haussa un sourcil et se retourna vers elle. Ce qu’elle ne disait n’avait aucun sens, elle avait dû se cogner la tête. Mais alors l’horreur de la situation le frappa : il avait bien une bague au doigt. La même que la sienne. [color=DarkCyan]« On s’est … Marié ? »[/color] balbutia-t-il. L’inconnue lui lança un regard désespéré.

Irwin serra Marnie contre lui avec un plaisir incommensurable. Sa présence, sa chaleur, son odeur rassurante le réconfortaient. [color=cornflowerblue]« Alors, c’était comment ? »[/color] Il passa brièvement sa main sur sa poche dans laquelle était cachée la bague. [color=DarkCyan]« C’était génial. Je te raconterai tout plus tard, je suis épuisé : nous n’avons pas beaucoup dormi. »[/color] Elle acquiesça et déposa un baiser sur ses lèvres, auquel il répondit comme si c’était le dernier. Pendant le voyage de retour, il n’avait pas cessé de ruminer et se poser mille questions : ce mariage ne valait rien, n’est-ce pas ? Mais il avait trompé Marnie. Il se dégoutait, s’en voulait horriblement. Si elle venait à l’apprendre, ce serait terrible. Irwin trouvait au moins du soutien auprès de sa cousine, Rubis, qui avait vécu la même chose que lui. Elle aussi s’était mariée. Mais elle n’était pas en couple, et connaissait celui qui lui avait dit oui. [color=cornflowerblue]« Passe me voir plus tard, alors. »[/color] Le jeune homme hocha la tête et posa son front sur le sien. [color=DarkCyan]« Dès que je me réveille, je viens te voir. Et je ne te lâcherai plus. »[/color] [i]Je ne te lâcherai plus, jusqu’à ce que ce soit toi qui l’apprenne et qui me lâche.[/i] Il la retint par la main alors qu’elle s’éloignait et la regarda s’éloigner, le cœur lourd.
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