[color=SeaGreen]« Mardi soir, je suis libre. »[/color] confirme-t-il avec un grand sourire hypocrite. Ca lui fait mal au cœur. Ce petit jeu puéril le blesse bien plus qu'il ne l'aurait cru. Alors comme ça, elle le voit toujours ? Nasha s'est encore plus foutue de sa gueule

[color=SeaGreen]« Mardi soir … Mardi soir, je suis libre. »[/color] confirme-t-il avec un grand sourire hypocrite. Ça lui fait mal au cœur. Ce petit jeu puéril le blesse bien plus qu'il ne l'aurait cru. Alors comme ça, elle le voit toujours ? Nasha s'est encore plus foutue de sa gueule qu’il ne le pensait. Non seulement elle l’a humilié sous son propre toit, mais en plus avec un homme qu’elle voit régulièrement. Ils doivent bien se marrer tous les deux. Finigan n’a plus aucune envie de faire des efforts ; il méprise plus Nasha que lorsqu’il a poussé la porte de ce bar. Il la déteste de toutes ses forces, il la hait, rêve de lui faire du mal. Juste pour qu’elle souffre autant que lui. Que ce trou béant à la place du cœur lui soit familier, à elle aussi. Qu’est-ce que les gens peuvent bien trouver à l’amour ? C’est un ramassis de conneries inventé pour rendre l’être humain malheureux. Jamais plus Finigan ne veut tomber dans ce piège, [i]jamais[/i]. Il ricane à sa remarque suivante. [color=SeaGreen]« Pourquoi ? Ce ne sera pas la première fois que tu amèneras un homme chez moi, tu devrais y arriver. »[/color] Il haussa un sourcil en guise de défi alors qu’elle s’éloigne. Ca ne mène à rien. A rien du tout. Il se perd dans la contemplation des deux étudiantes qui, assises plus loin, continuent de discuter en les observant. Qu’est-ce qui peut passer par la tête d’une femme ? On dit des hommes qu’ils sont la perte de l’Humanité, mais les femmes seront la perte des hommes. Son regard gris se pose sur Nasha qui réapparaît devant lui avec un second whisky. [color=#b55555]« Santé. »[/color] répond-il en levant son verre dans sa direction.